dimanche 19 février 2012

7ème dimanche du temps ordinaire

En ce dernier dimanche du temps ordinaire avant notre entrée en Carême nous venons d’écouter le récit de la guérison de l’homme paralysé. Nous sommes au début du ministère public de Jésus en Galilée, dans la maison de Simon et d’André à Capharnaüm. Jésus y enseigne les foules venues très nombreuses l’écouter. La guérison du paralytique est double : spirituelle et physique. L’évangéliste nous présente donc Jésus comme le médecin des âmes et des corps. « Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : Mon fils, tes péchés sont pardonnés ». Cet acte de Jésus qui pardonne les péchés du paralytique est doublement surprenant. Ici le Seigneur s’appuie sur la foi des compagnons du paralysé pour agir. D’habitude quand il fait un miracle il a en quelque sorte besoin de la foi de la personne qui est malade. Les quatre hommes qui portent le paralysé ainsi que ses amis sont une belle image de l’Eglise. Dans la communion de l’Eglise nous prions en effet les uns pour les autres. C’est ainsi que la foi des uns peut aider les autres. Par notre foi nous pouvons donc obtenir pour les autres des dons du Seigneur. Ce qui est aussi surprenant c’est qu’en déposant devant Jésus leur compagnon paralysé ces hommes demandaient une guérison physique et le Seigneur pardonne les péchés ! La guérison physique viendra après pour répondre aux murmures des scribes. Cela nous montre que la première mission de Jésus, sa mission essentielle, hier comme aujourd’hui, c’est bien la guérison spirituelle de chacun d’entre nous, notre libération des forces du mal. Il est venu pour que nous devenions des fils de Dieu. Il faut relever la manière avec laquelle le Seigneur s’adresse au paralysé : « Mon fils ». Jésus se met en quelque sorte à la place de Dieu qui seul est Père. Il le peut parce qu’il est en effet le Fils unique. Ce que les scribes ne savent pas. D’où leur accusation de blasphème, accusation gravissime, puisque le blasphème était puni de mort. Dès le début l’ombre de la croix est donc présente. ”Da Jesus så deres tro, siger han til den lamme: Søn, dine synder tilgives dig”. Hvad Jesus siger her er mærkeligt. Han ved at den lammes venner har en stor tro. Det er derfor han vil gerne gøre noget for ham. I Evangeliet er det normalt en anden situation. Jesus har brug for troen når han giver helbreden tilbage. I vores Evangeliet er troen af venner tilstrækkelig. De lammens venner repræsenterer hvad der sker i vores kirken. Som medlemmer af Kirken kan vi bede Jesus for de andre. Og hvis vi har tro, ved vi at Jesus lytter til vores bøn. Men der er også en anden ting der er mærkelig. Den lamme og hans venner ventede på et mirakel. Lammen ville gerne gå igen og leve normalt. Og Jesus siger til ham: ”Dine synder tilgives dig”! Den her svar af Jesus viser os hvad er egentlig hans første mission. Han er kommet til os for at frelse os. Hans mission er først og fremmest sjælelig. Man kan også bemærke hvordan han kalder den lamme: ”Min søn”. Når mennesker modtager tilgivelsen fra Gud, bliver de sønner af Gud ved Jesus i Helligånden. Kaldende lammen ”min søn”, taler han som Gud, den eneste Far. Han kan godt gøre det fordi han er den eneste Søn af Gud. Men de skriftkloge ved det ikke. Så de anklager ham for blasfemi. Fra begyndelsen kan vi se korsets skygge.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonsoir. N'etant plus a Copenhague, je suis quand meme votre blog tres interessant. Je suis cependant surpris par le danois, je vous dis bravo car ce n'est pas une langue facile et c'est une nouveaute dans vos homelies! Et cela m'evite de l'oublier ;-) Bonne semaine