Il s'agit tout simplement de partager par le biais du web les homélies que je compose et prononce pour les catholiques de mes paroisses chaque dimanche et jour de fête.
dimanche 29 janvier 2012
4ème dimanche du temps ordinaire
Après l’appel des 4 premiers disciples au bord du lac de Tibériade, l’évangéliste Marc nous rapporte le premier ministère de Jésus en Galilée. Simon et André habitaient Capharnaüm, ville située au bord du lac, et c’est à partir de cette bourgade que Jésus va commencer son ministère. Pour donner son enseignement le Seigneur choisit le cadre de la religion juive, celle dans laquelle il est né et a été élevé : le jour du sabbat, dans la synagogue. Il prêche donc à des Juifs. Le premier sermon de Jésus dans la synagogue a marqué les esprits. Les auditeurs ont compris qu’avec cet homme quelque chose de nouveau se manifestait. Son autorité n’était pas seulement celle qui vient des hommes, des titres ou des diplômes. La suite du récit a de quoi nous étonner. Un homme « tourmenté par un esprit mauvais » participait au culte du sabbat ce jour-là ! C’est comme si parmi nous, aujourd’hui, il y avait un possédé ! C’est étrange qu’un possédé vienne à la messe… Pourquoi donc cet homme s’était-il rendu à la synagogue, lieu du culte divin ? On peut supposer qu’il ne s’y rendait pas chaque sabbat. Mais que poussé par l’esprit mauvais il y est venu pour affronter la présence du Christ ce jour-là. Nous voyons que dès le début de la prédication du Christ le démon se manifeste à travers cet homme. Lui, il sait très bien qui est ce prédicateur à l’autorité exceptionnelle : « Le Saint, le Saint de Dieu ». Il sait que cette autorité vient de Dieu et que Jésus a le pouvoir de le perdre. A l’autorité de sa parole le Seigneur va joindre l’autorité de son action : il va délivrer le possédé et expulser l’esprit mauvais. Le raison de cet exorcisme est en fait double : bien sûr Jésus veut montrer par là le but de sa mission, libérer tout homme du pouvoir du mal pour en faire un fils de Dieu. Mais cet exorcisme annonce ce que les biblistes appellent le secret messianique dans l’Evangile de Marc. Les démons savent qui est Jésus et ils le crient. Or Jésus les fait taire : Silence ! Pourquoi donc ? Parce qu’il veut garder la liberté de se révéler quand il le voudra et comme il le voudra. Parce qu’il veut éviter qu’on le prenne pour un Messie libérateur de type politique et nationaliste. Parce qu’il veut que la foi en lui surgisse dans le cœur de ses disciples et sur leurs lèvres comme le fruit du don de Dieu. Et ce sera l’épisode si important de la profession de foi de Simon-Pierre. Les démons sont bien capables de donner des informations justes sur l’identité de Jésus mais ils sont incapables de donner la foi. Ils représentent cette foi purement intellectuelle et théorique, une foi coupée de la charité envers Dieu et envers le prochain. C’est pour cela que le Seigneur avec son autorité divine les condamne au silence. Ce qui se passe ce jour-là dans la synagogue de Capharnaüm montre aux disciples ce qu’est l’autorité véritable. Celle avec laquelle ils devront à leur tour annoncer l’Evangile. L’autorité véritable consiste à faire ce que l’on dit, à mettre en adéquation ses actes et ses paroles. Il ne s’agit donc pas tant de proclamer l’Evangile que de devenir soi-même l’Evangile. Jésus est la Parole de Dieu faite chair. Les apôtres, les chrétiens, doivent à leur tour devenir autant de paroles de Dieu vivantes, pas seulement quand ils sont en situation de témoignage, mais aussi dans leur vie cachée, surtout quand personne ne les voit. C’est quand nous sommes seuls, dans le secret de notre chambre, avec notre conscience et la présence de Dieu, qu’il nous est impossible de jouer un rôle : là nous devons être vrais. C’est de cette vérité-là, celle du témoignage de notre conscience, celle qui vient de notre ferme volonté de ne pas tricher avec nous-mêmes et de ne pas tromper Dieu, que vient notre autorité de chrétiens et de témoins. Dans la constitution dogmatique sur la révélation divine, le concile Vatican II nous présente d’une manière saisissante les moyens que Dieu a choisis afin de révéler son salut dans la personne du Christ. Nous y retrouvons cette correspondance entre les paroles et les actes dans celui qui est la Parole de Dieu :
C’est donc lui, Jésus, – le voir, c’est voir le Père – qui, par toute sa présence et par la manifestation qu’il fait de lui-même par ses paroles et ses œuvres, par ses signes et ses miracles, et plus particulièrement par sa mort et sa résurrection glorieuse d’entre les morts, par l’envoi enfin de l’Esprit de vérité, achève en l’accomplissant la révélation, et la confirme encore en attestant divinement que Dieu lui-même est avec nous pour nous arracher aux ténèbres du péché et de la mort et nous ressusciter pour la vie éternelle.
dimanche 22 janvier 2012
3ème dimanche du temps ordinaire
Au début du temps ordinaire l’Eglise nous fait méditer les commencements du ministère public de Jésus en Galilée. L’évangéliste Marc nous fait comprendre qu’une nouvelle période de l’histoire du salut commence. Non seulement Jean-Baptiste a été emprisonné mais les temps sont accomplis. La toute première prédication du Seigneur annonce l’Alliance nouvelle et définitive, et l’entrée de notre histoire dans les derniers temps. Il est significatif que dès le commencement de son ministère public le Seigneur appelle les quatre premiers disciples à tout quitter pour le suivre. Simon, André, Jacques et Jean reçoivent leur vocation de pêcheurs d’hommes, ils deviennent apôtres et évangélisateurs. Pour porter la Bonne Nouvelle de Dieu aux hommes Jésus s’associe ces hommes, simples pêcheurs du lac de Galilée. Lui, le Fils de Dieu, la Parole du Père, ne veut pas accomplir sa mission en solitaire. L’appel des premiers disciples nous montre déjà la réalité de l’Eglise, peuple de Dieu. Et cela à un double titre : celui de disciples et celui d’apôtres. On ne peut pas être disciple de Jésus tout seul, en s’isolant des autres. Ecoutons ce que nous dit le concile Vatican II à propos de l’Eglise, peuple de Dieu : Le bon vouloir de Dieu a été que les hommes ne reçoivent pas la sanctification et le salut séparément, hors de tout lien mutuel ; il a voulu en faire un peuple qui le connaîtrait selon la vérité et le servirait dans la sainteté. Le chrétien a bien sûr une relation personnelle et unique avec Dieu par Jésus dans l’Esprit. Mais cette relation il ne peut la vivre que dans la communion de l’Eglise. Il est impossible d’appeler Dieu notre Père et de refuser les frères qu’il nous donne. Nous ne pouvons pas prétendre aimer Dieu que nous ne voyons pas et ne pas aimer ses fils et ses filles qui sont à nos côtés. La communauté Eglise est le premier lieu, avec la famille, de l’apprentissage de l’amour du prochain. Et comme dans une famille cela n’exclue pas les discussions et parfois les disputes. Quand nous lisons les Actes des Apôtres nous constatons que Paul et Pierre n’étaient pas d’accord sur l’attitude à adopter par rapport aux païens et se le disaient en toute franchise. En demandant à ses disciples de prier le notre Père, Jésus leur a interdit de se couper des autres et de l’Eglise. Seul Jésus peut prier Dieu en disant : « mon Père ». Car il est le Fils unique de Dieu. Si l’on n’est pas disciple tout seul, l’on n’est pas non plus apôtre tout seul. Un peu plus loin dans l’Evangile de Marc est relatée l’institution des Douze. Ces douze hommes auxquels Jésus donne la vocation d’apôtres sont en quelque sorte le noyau initial de l’Eglise. Et ces apôtres Marc nous dit que Jésus les envoie en mission deux par deux. Le caractère communautaire de la mission est donc institué par Jésus. Les évêques unis au pape sont les successeurs des apôtres unis à leur chef Simon-Pierre. Le concile Vatican II qui a beaucoup parlé des évêques a remis en valeur cette dimension collégiale de leur ministère : Le soin d’annoncer l’Évangile sur toute la terre revient au corps des pasteurs : à eux tous, en commun, le Christ a donné mandat en leur imposant un devoir commun. Un évêque, même s’il est le responsable d’une Eglise particulière, ne gouverne pas cette Eglise en solitaire. Il fait partie d’un collège, celui des évêques, en communion avec le pape. Il en va de même des prêtres qui sont les collaborateurs des évêques. Un prêtre est toujours intégré dans un presbyterium, terme désignant l’ensemble des prêtres d’un diocèse en communion avec l’évêque. Il y a donc dans le peuple de Dieu, dans le corps du Christ, cette nécessité que tous les membres collaborent les uns avec les autres, chacun selon sa vocation propre, pour que l’Eglise annonce l’Evangile du Christ. Même lorsque je rends témoignage de ma foi de manière personnelle je suis toujours soutenu par toute l’Eglise, je suis en communion avec tous les autres chrétiens. Ces hommes que le Christ a appelé n’étaient pas parfaits, nous le savons, très vite des jalousies ont même surgi dans le groupe des Douze : Jacques et Jean s'approchent de Jésus et lui disent : « Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande. » Il leur dit : « Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui répondirent : « Accorde-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ta gloire. » Les dix autres avaient entendu, et ils s'indignaient contre Jacques et Jean. Jésus les appelle et leur dit : « Vous le savez : ceux que l'on regarde comme chefs des nations païennes commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur. Celui qui veut être le premier sera l'esclave de tous : car le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » Dans l’Eglise l’esprit d’ambition est un poison qui fait obstacle à la mission. Au contraire se situer comme membre d’un peuple nous appelle à la vertu d’humilité et à l’esprit de service.
lundi 9 janvier 2012
EPIPHANIE DU SEIGNEUR
Demain le temps de Noël prendra fin avec la fête du Baptême du Seigneur. En cette fête de l’Epiphanie nous sommes invités à partager la très grande joie des mages qui découvrent l’enfant Jésus, non pas dans la crèche mais dans une maison de Bethléem. Cette différence entre le récit de Luc et celui de Matthieu peut s’expliquer de la manière suivante : à cause du recensement Joseph et Marie n’avaient pas trouvé de lieu convenable pour préparer la naissance de l’enfant, d’où la crèche comme hébergement d’urgence. Après la naissance ils sont restés un certain temps à Bethléem et ont pu trouver un abri plus confortable. Mais là n’est pas l’essentiel. Avant de revenir sur l’étonnant voyage des mages et ce qu’il signifie, voyons tout d’abord les noms qui sont donnés à l’enfant dans cet Evangile : Le roi des Juifs, le Messie et enfin le berger d’Israël. Tous ces titres sont des échos de prophéties de l’Ancien Testament. Ils traduisent à leur manière l’attente messianique du peuple Juif. Ils ne disent pas encore la véritable et profonde identité de cet enfant qui vient de Dieu. Cette identité sera révélée d’abord par Jean le baptiste mais surtout par le ministère public de Jésus, par ses paroles et par ses actes. A l’autre bout de l’Evangile, au moment de la Passion, nous voyons que les chefs religieux du peuple mettent en avant ce titre de « Roi des Juifs » pour obtenir de Pilate la mort par la croix. Mais le motif politique cache pour eux la vraie cause de leur volonté d’en finir avec Jésus de Nazareth : il s’est prétendu le Fils de Dieu, il a blasphémé ! Et c’est le centurion romain qui, paradoxalement, affirmera : « Vraiment celui-ci était fils de Dieu ». Le récit de la visite des mages ne se comprend lui aussi que dans la lumière du paradoxe. Car il nous présente une situation totalement inversée par rapport à ce qui aurait dû être… D’un côté nous avons l’élite politique et religieuse de Jérusalem, Hérode, les chefs des prêtres et les scribes, donc des Juifs, des connaisseurs de l’Ecriture. De l’autre nous avons des mages venus d’Orient, des païens, des étrangers à la révélation juive. Or ce sont eux, et eux seuls, qui vont se prosterner devant l’enfant. De la même manière qu’après la mort de Jésus c’est un soldat païen qui confesse la vérité à son propos. L’Evangile de Matthieu nous livre aussi une belle méditation sur les signes de Dieu. Aux Juifs Dieu a donné sa Parole consignée dans la Bible. Eux ils connaissent la vérité, ils savent où doit naître cet enfant et ils informent les mages venus se renseigner. Mais ils n’agissent pas d’après leur connaissance. Les chefs des prêtres sont donc utiles dans le plan de Dieu mais pour les mages. Leur connaissance, pour ce qui les concerne, est parfaitement inutile, incapable de les changer. Aux mages Dieu donne une étoile car ils sont astronomes, peut-être astrologues. Cela est significatif pour nous si nous voulons savoir de quelle manière Dieu nous parle dans notre vie. En tant que croyants Il nous parle bien sûr par son Fils Jésus, par la Bible et par l’Eglise. Cela n’exclue pas qu’Il nous parle aussi à travers notre étoile. Quelle est donc notre étoile ? Pour la découvrir il suffit de nous connaître nous-mêmes. Qu’est-ce qui, dans notre vie humaine, nous passionne et nous motive ? Où se trouvent nos centres d’intérêts ? Si, par exemple, j’aime la musique de Mozart, Dieu peut me parler à travers un magnifique Kyrie. C’est la voie de l’art. Il y a aussi celle de la nature, du sport, des sciences etc. Par nos passions Dieu peut nous conduire auprès de Lui en nous montrant le visage de son Fils. Nos passions ne sont pas mauvaises en soi. C’est la passion de l’étude des astres qui a permis aux mages d’accueillir le signe adapté que Dieu leur destinait. La foi ne supprime jamais la richesse de notre expérience humaine, elle l’élève et la purifie, elle en fait un moyen de plus de nous unir à Dieu. Comme le disait Coventry Patmore, « les vertus ne sont que des passions ordonnées, comme les vices ne sont que des passions en désordre ». La fête de l’Epiphanie est une célébration de l’universalité de la révélation divine. L’amour de Dieu ne saurait se limiter à un seul peuple ou à une seule foi. Ce récit nous fait toucher de manière dramatique qu’être croyant n’est jamais la garantie pour nous d’être plus proches du Seigneur que les autres. Certains hommes, pourtant non-chrétiens, peuvent avoir une vie qui les rapproche davantage de Dieu. Dans notre cœur de croyants laissons aussi une place au mage.
dimanche 1 janvier 2012
Sainte Marie, Mère de Dieu
L’Eglise nous fait commencer la nouvelle année civile sous le patronage de la Vierge Marie et en nous demandant de prier pour la paix dans notre monde. La fête de Sainte Marie, Mère de Dieu, se situe bien dans le temps liturgique de Noël. Et c’est dans la lumière du mystère de l’incarnation que nous contemplons la maternité de Marie et sa vocation unique dans l’histoire de notre salut. De l’Evangile de Luc je ne retiendrai qu’un verset particulièrement significatif : « Marie retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. » La traduction de la Bible Osty propose : « Quant à Marie, elle gardait avec soin toutes ces choses, les repassant dans son cœur. » Dans le même chapitre de son Evangile Luc revient sur l’attitude de Marie, douze ans plus tard, lorsqu’avec Joseph elle perd et retrouve le jeune Jésus dans le temple de Jérusalem : « Sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur. » Ces deux citations de l’Evangile nous montrent l’attitude priante de la Vierge au sein de sa vie quotidienne. Marie nous est ainsi proposée en ce début d’année comme un modèle de prière, comme celle qui nous enseigne le chemin de la vraie prière. Notre prière n’est pas un domaine à part dans notre vie. Nous voyons que la mère de Jésus part de ce qu’elle vit pour prier. Dans le plan de Dieu les événements de notre vie ont un sens qu’ils soient heureux ou malheureux. Marie médite l’événement de sa maternité ainsi que sa vocation dans son cœur, c’est-à-dire au plus profond d’elle-même, dans son intériorité. Elle le fait avec un regard d’amour posé sur ces événements qu’elle garde avec soin et sur lesquels elle revient dans sa prière. Nous aussi nous pouvons relire les événements de notre vie dans la prière en présence du Seigneur. Non pas à la manière des journalistes qui rapportent des faits mais dans la lumière de l’amour. Cette belle et simple attitude de la Vierge Marie m’invite à vous parler d’une prière mariale qui est celle du chapelet. Pour bien prier le chapelet nous devons distinguer le moyen du but. Le moyen c’est la répétition des « Je vous salue Marie », dix pour chacun des mystères. Cette répétition doit permettre à notre attention de se fixer sur le but, elle n’est là que pour nous plonger dans une atmosphère priante. Le but c’est bien de méditer dans son cœur les mystères de la vie de Jésus et de Marie qu’ils soient joyeux, lumineux, douloureux ou glorieux. Dans cette méditation c’est Marie elle-même qui nous accompagne et qui se fait notre guide. Le chapelet bien prié, c’est-à-dire médité et non pas rabâché, implique un bon rythme : ni trop rapide, ni trop lent. Si l’on prie seul on peut aussi dire les Ave Maria mentalement, sans parler mais dans son cœur. Le chapelet est une merveilleuse école de méditation. Pour bien en profiter nous pouvons nous inspirer des conseils de saint Ignace de Loyola dans ses Exercices spirituels, il ne parle pas du chapelet mais de la prière de méditation et de contemplation. Saint Ignace nous demande d’utiliser notre imagination dans ce qu’il appelle « une composition de lieu ». Si par exemple je médite la Nativité je dois me représenter intérieurement les lieux, c’est-à-dire la mangeoire dans laquelle repose le nouveau-né. Ensuite saint Ignace donne trois points d’attention : 1°/ Voir les personnes, les contempler ; 2°/ Considérer ce qu’elles disent, leurs paroles ; 3°/ Regarder ce qu’elles font. Le chapelet ainsi prié est une prière biblique. Car comment pourrions-nous méditer la naissance de Jésus si nous ne connaissons pas suffisamment l’Evangile de Luc qui nous la rapporte ? L’idéal étant de ne plus avoir besoin d’ouvrir la Bible au moment de la prière parce que ces événements nous les gardons fidèlement dans notre cœur. Dans la contemplation de la Nativité saint Ignace donne un conseil que nous pouvons suivre avec profit pour tous les mystères du chapelet : « Me faisant, moi, comme un petit pauvre et un petit esclave indigne qui les regarde, les contemple et les sert dans leurs besoins, comme si je me trouvais présent, avec tout le respect et la révérence possibles. Et réfléchir ensuite en moi-même afin de tirer quelque profit. » Le chapelet nous rend en effet présents au mystère médité. Si nous le prions avec l’attention de l’amour, nous ferons l’expérience de la paix spirituelle et intérieure. Notre monde souffre de conflits parce qu’il manque d’abord de personnes contemplatives.
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